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Quelle relation entre inhibiteurs des tyrosines kinases et hypertension artérielle pulmonaire ?
Dr Béatrice Jourdain
L’hypertension artérielle pulmonaire (HTAP) associée aux médicaments représente environ 10 % des HATP du groupe I de la classification diagnostique des hypertensions pulmonaires. Le lien entre certaines molécules comme les dérivés de la fenfluramine et le développement d’une HTAP iatrogénique a été largement souligné. Plus récemment, les investigateurs se sont penché sur les interactions possibles entre les inhibiteurs des tyrosines kinases et le Platelet Derived Growth Factor (PGDF), récepteur connu pour jouer un rôle important dans la physiopathologie de l’HTAP.
Les kinases sont au nombre de 450 dans l’espèce humaine et les inhibiteurs forment une classe inhomogène. Certaines des molécules développées sont en effet plus ou moins spécifiques (inhibiteur de kinases à cibles multiples).
Les kinases sont au nombre de 450 dans l’espèce humaine et les inhibiteurs forment une classe inhomogène. Certaines des molécules développées sont en effet plus ou moins spécifiques (inhibiteur de kinases à cibles multiples).
L’un des premiers inhibiteurs de kinases utilisé en pathologie a été l’imatinib pour le traitement de la leucémie myéloïde chronique. L’imatinib bloque la voie du PDGF et une étude chez le rat en 2008 avait montré une réversion par cette molécule de l’HTAP induite par la monocrotaline. Un essai mené...
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