



Publié le
Lecture 5 mins
La prévention des maladies allergiques : une démarche prénatale ?
F. RANCÉ, Service Allergologie-Pneumologie, Pôle Médico-chirurgical de Pédiatrie, Hôpital des Enfants, Toulouse

Les maladies allergiques font intervenir la génétique et l’environnement (1). Un nouveau concept dénommé épigénétique permet de relier génétique et environnement aux phénotypes des maladies allergiques (1). L’épigénétique module l’expression des gènes sans altérer la séquence de l’ADN (acide désoxyribonucléique). La prévention s’est intéressée à la période postnatale et beaucoup moins à la période foetale. Pourtant, les expositions in utero moduleraient aussi le développement immunitaire du foetus et la susceptibilité aux maladies allergiques (1). Ce concept permet d’envisager d’autres modalités de prévention, en particulier in utero. Le nombre croissant de publications témoigne de l’intérêt porté à l’épigénétique dans l’asthme et les maladies allergiques (2).
La prévention primaire : état des lieux Les sociétés savantes européennes et américaines sont unanimes pour les propositions suivantes (3) (tableau 1) : • Il n’y a pas d’arguments pour recommander des évictions alimentaires pendant la grossesse et pendant l’allaitement. • L’allaitement maternel est...
Attention, pour des raisons réglementaires ce site est réservé aux professionnels de santé.
pour voir la suite, inscrivez-vous gratuitement.
Si vous êtes déjà inscrit,
connectez vous :
Si vous n'êtes pas encore inscrit au site,
inscrivez-vous gratuitement :
Articles sur le même thème
Pagination
- Page précédente
- Page 12
- Page suivante