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Morbidité cardiovasculaire et pulmonaire dans les PR
Dr Jean-Marie Berthelot
Le risque accru d’infarctus du myocarde est bien établi(1) et augmenté dès le diagnostic de PR. Une étude suédoise n’a pas pu confirmer que les traitements par anti-TNF pouvaient réduire le taux d’infarctus du myocarde chez les PR (2). Ces auteurs ont pourtant pu calculer de manière exhaustive le taux d’infarctus survenus dans la cohorte de toutes les PR débutantes recensées en Suède entre 1995 et 2007 (n = 8 746). Le hazard ratio était de 0,96 chez les patients traités par anti-TNF par rapport aux autres, avec une incidence de 9,1 pour 1 000 patients-années. La même équipe a confirmé que le risque d’accident vasculaire cérébral n’était pas accru dans le contexte des PR, du moins dans les 12 premières années suivant le diagnostic (1).
Le risque d’événement cardiovasculaire dans les PR semble nettement augmenté par la présence d’une insuffisance rénale modérée (clairance > 60 ml/min), et indépendamment des facteurs de risque classiques de complications vasculaires, comme de la prise d’AINS, de MTX ou de corticoïdes : HR = 0,185...
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